9 janvier 2010

Comment s'écrit mon nom, déjà?

La réforme de l'orthographe... Ça ne fait pas les manchettes tous les jours, mais ça sort ponctuellement dans une conversation ou une autre, même au beau milieu d'un party de famille.

Foglia en fait le sujet principal de sa chronique ce matin. Ou plutôt le sujet périphérique.

Je suis plus ou moins d'accord avec ses raisons (même si ses propos entêtés me font sourire de satisfaction), mais j'haïs tout autant que lui cette réforme. Bon, haïr, c'est un peu fort. Ça ne prend pas autant de place dans ma vie, mais disons que ça me fait lever les yeux au ciel à chaque fois qu'on m'y fait penser.

Si j'ai toujours trouvé important de bien savoir écrire la langue française, c'est avant tout parce qu'il s'agit d'un code. Un code commun qui nous sert de base pour la communication. Un mot mal écrit est un mot qui bloque ou ralentit la lecture. Plusieurs mots ou phrases mal écrites transmettent plus difficilement leur message.

Les réformistes ont décidé, tout d'un coup, de changer le code. Ils auraient pu, au moins, faire ça en douceur, au fil du temps. Un petit changement ici, un autre là quelques années plus tard, suivant les usages. Parce que le langage, le code, est adopté et modifié par ceux qui le parlent et l'écrivent avant tout. Pour qui se prennent les linguistes pour venir nous imposer une réforme qui ne servira qu'à creuser un fossé de plus entre deux générations.

Et puis, de toute façon, ce n'était pas vraiment nécessaire. Le clavardage avait déjà fait une partie du travail...

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